Contexte
L’IHU Méditerranée Infection s’est équipé d’un système de biobanques pour stocker et analyser ses échantillons biologiques. Cependant, l’établissement de santé ne disposait pas de la ressource informatique nécessaire pour développer l’intégration du système de biobanque robotisé. Sans système d’information hospitalo-universitaire natif, il était également nécessaire d’imaginer une architecture capable pour relier les réseaux universitaire et hospitalier. Pour cela, l’IHU s’est tourné vers Enovacom pour assurer l’interopérabilité et le stockage des biobanques.
- Un stockage 400 fois plus rapide
- Une gestion automatisée sans risque pour l’homme
- Une architecture unique
Les contraintes en amont du projet ont été très nombreuses et de plusieurs ordres.
Sécurité du système, RGPD, inventaire des échantillons, processus d’interopérabilité normalisé entre l’AP-HM et l’IHU, anonymisation des données, gestion des habilitations sur l’entrepôt de données personnelles et patient, sont tant de sujets ont rendu la tâche difficile pour les équipes d’Enovacom.
Au début du projet, une phase d’analyse implique les acteurs clés du projet (professeur de médecine, chef de projet IHU, manipulateur, chef de projet du constructeur de la biobanque).
Les contours de la solution sont alors imaginés, les scénarios techniques et fonctionnels sont élaborés. Durant tout le projet, des modifications et des adaptations ont été apportées afin de répondre à l’ensemble des attentes de l’IHU.
La solution mise en place se décompose en quatre grandes parties, à savoir :
- un EAI intégrant les systèmes d’information ;
- un entrepôt de données qui assure le stockage des informations sur les échantillons ;
- une biobanque robotisée ;
- une application de gestion reliant le tout.
Un projet ambitieux pour l'IHU Méditerranée
De nombreux acteurs de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille (AP-HM) et de l’IHU ont contribué au projet : les techniciens, les biologistes et les architectes des systèmes/réseaux ainsi que notre équipe projet dirigée par Patrice Grilli, directeur adjoint des opérations chez Enovacom.
Le projet s’est déroulé en plusieurs phases : tout d’abord, la phase de spécifications et conception puis est venue la phase d’observation.
Cette dernière, d’une durée d’un mois et en accord avec la Direction des services numériques de l’assistance publique et l’IHU, permet de garantir une mise en production optimale en s’appuyant sur des données de test.
La solution développée par Enovacom s’est construite autour des besoins propres de l’IHU. Elle n’est pas le fruit d’un développement à façon, mais d’une articulation de solutions logicielles Enovacom industrialisées autour d’une interface d’indexation des échantillons.
Le professeur Pierre-Edouard Fournier, médecin biologiste spécialiste en maladies infectieuses voit dans la solution Enovacom la réponse à ses attentes en matière de biobanque intégrée dans un système d’information hospitalo-universitaire. Il a écrit le projet avec l’équipe Enovacom à partir d’une feuille blanche.
Découvrez en vidéo son témoignage.
Des bénéfices immédiats pour l'IHU
Grâce à ce processus de développement, l’IHU a la garantie que la solution proposée par Enovacom est pérenne et évolutive ! De plus, l’association entre l’entrepôt et la plateforme d’interopérabilité d’Enovacom permet désormais à l’IHU de stocker et de mettre à disposition des échantillons pour des recherches cliniques très rapidement.
Les solutions d’entrepôt de données et d’interopérabilité d’Enovacom déployées à l’IHU sont utilisées par les techniciens de la biobanque pour l’indexation, le stockage des échantillons et la mise à disposition aux cliniciens/chercheurs.
Elle permet au système d’information de l’IHU le pilotage des robots de la biobanque. Ainsi, les manipulations d’échantillons dans des conditions à fortes contraintes (températures de la biobanque -20°C et – 80°C) ont disparu. L’automatisation de l’identification, l’indexation et le stockage des échantillons limitent pour les techniciens de la biobanque les erreurs d’indexation et leur font gagner du temps.
Les vitesses de stockage et de récupération des échantillons ont connu une amélioration moyenne de 416,53 fois (0,04 échantillon/minute contre 16,66 échantillons/minute). Enfin, le plus important, la garantie de la sécurité des données des patients est assurée, car la solution intègre des processus d’anonymisation et sécurise les échanges entre les applications.