Clinique Bretéché : l’interopérabilité biomédicale pour faire baisser la charge mentale des soignants

Illustration Clinique Bretéché - interopérabilité biomédicale

Contexte

Dans un service d’anesthésie où la pression et la tension sont monnaie courante, toute assistance est bonne à prendre. Matthieu Salvador, administrateur systèmes et réseaux à la clinique Bretéché, et le Docteur Cédric Nathan, anesthésiste, comptent depuis peu sur la solution d’interopérabilité biomédicale d’Enovacom, Patient Connect, pour remonter les données de leurs dispositifs médicaux directement dans le système d’information. 

  • 11 salles de bloc équipées.
  • 1 clic suffit pour remonter les données préopératoires.
  • Un Scope fusionné au dossier d’anesthésie.
  • Une architecture “location centric”.

 

Dans un système d’information où les données sont de plus en plus nombreuses, la clinique Bretéché a pris le virage de l’interopérabilité biomédicale pour fiabiliser et sécuriser ses données. « Nous souhaitions dynamiser l’activité anesthésie. Jusqu’ici, nous utilisions une traçabilité papier des données d’anesthésie lors d’opération au bloc opératoire, aujourd’hui tout est intégré numériquement à notre dossier patient informatisé (DPI) », rappelle Mathieu Salvador, administrateur systèmes et réseaux à la clinique Bretéché. 

Les soignants de la clinique Bretéché sont moins stressés

En réduisant l’utilisation du papier, c’est tout un process de saisie des données qui est modifié. « Avant l’arrivée de cette solution, nous installions le patient au bloc, on inscrivait son nom sur le scope (surveillance peropératoire), on devait ensuite écrire les différentes étapes d’intervention sur un papier, à la fin de la prise en charge, on imprimait le scope puis on mettait cette feuille dans le dossier d’anesthésie avant de l’intégrer au dossier du patient», détaille le Dr. Nathan, anesthésiste à la clinique Bretéché. 

« Aujourd’hui, il suffit d’un clic pour réaliser ces étapes. On ne se soucie plus des données peropératoires puisqu’elles vont directement dans le dossier d’anesthésie. Pour remonter automatiquement les données, nous associons le patient à sa salle d’opération via une fonctionnalité dédiée. »
Dr.Cédric Nathan témoignage Clinique Elsan Bretéché Interopérabilité biomédicale
Dr. Cédric Nathan
Anesthésiste Clinique Elsan Bretéché

Grâce à la remontée automatique des données, le scope est fusionné au dossier d’anesthésie dans le dossier patient. Une charge de travail en moins pour les infirmières qui se retrouvaient obligées de trier, classer et compiler de nombreuses feuilles médicales de manière physique, augmentant ainsi le risque de perte de données et d’erreurs de ressaisies. « La solution nous permet de mettre en symbiose toutes nos données, ce qui réduit considérablement notre charge mentale lors de nos interventions », résume le Dr Nathan.

Illustration clinique Bretéché Interopérabilité biomédicale
Mathieu Salvador Clinique Bretéché Interopérabilité biomédicale

« Nous voulions une solution fiable, c’est pour cela que nous nous sommes tournés vers Enovacom. Que ce soit par la réputation de la solution, ou des différents retours d’expérience d’autres établissements. »

Une supervision des flux améliorée pour la clinique Bretéché

À la clinique Bretéché, 11 salles de bloc sont équipées de la solution. « Dans ces services, les soignants doivent être concentrés sur leur cœur de métier : le soin, car l’automatisation de la remontée des données leur permet de gagner en confort », précise-t-il.

« Nous avons connecté au SIH : le bloc principal, celui de la chirurgie générale et le bloc obstétrical. Pour cela, nous avons associé notre solution à 8 moniteurs Dräger et 3 IACS, un Perseus A500 (respirateur) et un C700 (moniteur central), le tout sur la même librairie », souligne Grégory Verron en charge du projet pour Enovacom. 

Les principaux bénéficiaires de cette installation sont les anesthésistes et les infirmières de l’établissement de santé. En obtenant des données en temps réel, les soignants peuvent plus facilement prendre une décision et ainsi améliorer la qualité des soins. « Nous remontons automatiquement la fréquence cardiaque, toutes les données respiratoires (FiO2, etc.), ainsi que la pression artérielle. » Toutes ces données transitent par les moniteurs connectés pour ensuite alimenter le DPI. 

« Pour la clinique Bretéché, nous avons dû nous adapter aux contraintes logicielles déjà existantes. Cette installation a été une nouveauté pour nous, puisque l’établissement de santé est équipé du DPI DIRECT’OP de chez Lensys. »

Témoignage Grégory Verron Interopérabilité biomédicale
Illustration Enovacom Patient Connect - interopérabilité biomédicale Enovacom

En obtenant une meilleure supervision des flux, les équipes techniques de la structure de santé améliorent la gestion des données de santé au sein de la clinique.

« Nous avons peu d’interaction directe avec la solution, toutefois, grâce au savoir-faire d’Enovacom sur l’interopérabilité, nous sommes capables de remonter les données des matériels biomédicaux, en l’occurrence les respirateurs. Le point fort d’Enovacom ayant été sa capacité d’adaptation pour transformer les données reçues et les envoyer dans un format qui correspond au cahier des charges de l’éditeur Lensys. »

En trois mois d’utilisation, le service d’anesthésie a pris facilement en main la solution.

« Nous n’avons pas eu d’impact sur notre quotidien, car la solution d’Enovacom est intégrée à notre logiciel d’anesthésie. Il n’y a pas eu de résistance au changement de la part des équipes ».

Les soignants ne chant pas leurs habitudes

Cette installation particulière a impacté la connexion des appareils médicaux. « Pour connecter le bon appareil au bon patient, les équipes de l’établissement de santé utilisent la localisation de leurs équipements pour garantir la traçabilité des données », précise Grégory Verron.

En nommant le patient fictif, salle 1 pour son prénom et bloc 1 pour son nom, le personnel soignant s’assure de ne pas se tromper de patient. « Lorsqu’un patient arrive au bloc, ils l’associent à sa localisation, donc à l’appareil connecté à cet emplacement. Ensuite, ils n’ont qu’à affilier cet appareil au bon patient pour faire remonter automatiquement les données ».

La localisation de l’appareil est permise par le dongle qui connecte l’appareil au DPI, le personnel de santé peut donc changer d’équipement tout en continuant à profiter de la solution.

« Notre volonté principale était de simplifier le plus possible l’application. Nous souhaitions éviter aux soignants d’utiliser une nouvelle interface pour une action qui n’en avait pas besoin. Les équipes d’Enovacom ont su s’adapter pour respecter cela. L’utilisateur doit avoir le moins de manipulations à faire, car nous souhaitions conserver la transparence de notre application », précise Sébastien Toppan, responsable produit et interopérabilité chez Lensys.

CH Chalon-sur-Saône : l’interopérabilité biomédicale comme réponse à la crise de COVID-19

Illustration CH Chalon-sur-Saône Interopérabilité biomédicale réalisation

Contexte

En mars 2020, le CH de Chalon-sur-Saône, établissement pivot du GHT Saône-Et-Loire Bresse Morvan, se prépare à affronter : « la plus grave crise sanitaire qu’ait connu la France depuis un siècle ».

  • Capacité de lits de réanimation doublée en passant de 16 à 32 lits dont 24 exclusivement liés au Covid-19.
  • Un projet réalisé en 24 heures.
  • Intégralité des données du patient remontéedans le DPI sans rentrer dans la chambre.

La crise sanitaire du Covid-19 met à rude épreuve notre système de santé. À quelle problématique le CH de Chalon-sur-Saône a dû répondre et comment vous y êtes-vous préparés ?

CH Chalon-sur-Saône Stéphane Kirche témoignage réalisation

Début mars, au regard des courbes épidémiologiques, notre ARS nous a sollicité pour doubler notre capacité d’accueil sur la filière de soin critique, filière qui inclut les lits de réanimation, de soins continus et de soins intensifs. Réorganisation des services, accompagnement des équipes, renfort de moyen humain et matériel… Il a fallu, en un temps très court, nous adapter d’un point de vue humain, mais également technologique.

On n’improvise pas 16 nouvelles chambres de réanimation en un claquement de doigts…

Oui, c’est évident ! Nous travaillons en partenariat avec Enovacom depuis 2004 et nous disposions déjà de la solution Enovacom Patient Connect qui est une solution logicielle d’interopérabilité biomédicale. Ainsi, l’équipe projet Enovacom, en étroite collaboration avec les équipes IT et biomédicales du centre hospitalier, ont réussi à étendre le périmètre initial de la solution Patient Connect aux nouvelles chambres de réanimation que nous avions préparées. Cette évolution du périmètre a permis de connecter au réseau tous les matériels issus de constructeurs différents : ventilateurs, respirateurs, moniteurs multiparamétriques, pompes à nutrition, colonnes de pousse-seringues et hémodialyseurs et cela sans jamais dégrader la qualité des soins apportée aux patients.

CH Chalon-sur-Saône Alexandre Benoist témoignage réalisation

Il s’agissait d’une situation d’extrême urgence avec des contraintes : confinement, forte mobilisation des personnels de santé, adaptation de votre infrastructure… Comment s’est déroulé le déploiement ?

AB : Avec une facilité déconcertante pour Enovacom ! La société connait le site, nos infrastructures, nos protocoles, notre parc et les drivers étaient déjà implémentés. Tout cela a clairement facilité la mise en place. Pour répondre à la problématique du confinement, les équipes projet Enovacom ont réalisé à distance le paramétrage et les modifications nécessaires de la solution, et ce, en 24 heures seulement.

Aujourd’hui, quels sont les bénéfices constatés pour le CH Chalon-sur-Saône ?

SK: Outre les bénéfices « classiques » de la solution tels qu’une remontée exhaustive et précise des données, la disponibilité immédiate des informations, leur partage sécurisé, une identitovigilance renforcée, l’un des bénéfices trouve tout son sens dans la situation de crise sanitaire. Toutes les données recueillies (paramètres physiologiques, vitaux, données techniques des appareils, alertes et alarmes) sont intégrées dans le dossier du patient sans que le soignant ait à rentrer dans la chambre du patient. Vous évitez ainsi le temps d’habillage/déshabillage, les contacts et l’utilisation de masques et de surblouses.

Pandémie, attentats, catastrophes naturelles… les structures de santé sont en première ligne et dans ces situations d’extrême urgence, la réactivité est primordiale. Quelle a été la réponse apportée par les équipes d’Enovacom ?

SK: La réactivité d’Enovacom fut instantanée. Les chefs de projet connaissent parfaitement leur métier et le milieu hospitalier, ce qui implique qu’ils sont très réactifs. Ils se sont adaptés et ont su répondre à notre besoin avec les contraintes rencontrées pendant la crise sanitaire.

Hôpital Nova de Jyväskylä : le parcours patient optimisé par l’interopérabilité biomédicale

Illustration Nova Jyväskylä Interopérabilité biomédicale réalisation

Contexte

L’un des principaux établissements de santé finlandais a révolutionné sa manière d’aborder et de retranscrire le suivi du parcours patient. Aujourd’hui, les soignants n’ont plus à retranscrire manuellement les données de santé dans le système d’information. 

  • 500 utilisateurs.
  • Un QR code a scanné qui fait gagner du temps.
  • L’identitovigilance assurée par l’interopérabilité biomédicale.
  • Une architecture adaptable à tous les dispositifs médicaux.

À la fine pointe de la technologie, l’Hôpital Nova a été inauguré à Jyväskylä en Finlande centrale au début de 2021.

Toutefois, la problématique de sécurité des données de santé a été pensée des années auparavant.

« Nous voulions que le nouveau système d’information intègre toutes les données de santé des patients, dont les examens médicaux provenant de différents dispositifs médicaux. Cela nous permet de centraliser la saisie d’information, donc de libérer du temps de travail pouvant être consacré à d’autres activités de soins. Nous améliorons aussi la qualité et l’étendue des données sur les patients », déclare l’anesthésiste en chef Esa Elomaa.

Illustration Nova Jyväskylä Interopérabilité biomédicale réalisation
« Nous avions l'habitude d'associer les données des examens médicaux fournies par les dispositifs à l’emplacement géographique du patient, et non directement au patient lui-même. Par la suite, les données du patient provenant de différentes sources étaient entrées manuellement dans le système de gestion des données patient. »
Esa Elomaa hôpital Nova Jyväskylä réalisation
Esa Elomaa
Anesthésiste en chef, hôpital Növa Jyväskylä

Un système d’information interopérable pour l'hôpital Nova

L’objectif principal de l’hôpital Nova était d’obtenir un système d’information innovant et unique, géré et maintenu par un seul acteur. Les appels d’offres ne portaient donc pas seulement sur les équipements. Au lieu de demander des offres de services pour des dispositifs particuliers, le but était d’obtenir une solution complète destinée au suivi du parcours patient.

« Les appels d’offres permettaient de faire des commentaires, établissant ainsi un dialogue ouvert avec tous les fournisseurs », explique Esa Elomaa. L’Hôpital Nova a signé un contrat de partenariat et de développement de dix ans avec OneMed, une société d’experts-conseils en soins de santé.

« OneMed offrait des équipements de plusieurs fournisseurs dans le cadre du contrat : des moniteurs pour les patients de Dräger et Welch Allyn, des appareils d’anesthésie et des ventilateurs de Dräger, et des dispositifs de perfusion de Fresenius. La solution répondait aux besoins définis par l’Hôpital », décrit Markus Henriksson, chef de la direction de OneMed.

Anne Vartiainen, réalisation, Hôpital Nova, interopérabilité biomédicale

« L’aspect le plus important de ce nouveau système était de pouvoir associer les données en temps réel de la plateforme d’interopérabilité d’Enovacom aux dispositifs biomédicaux. Peu importe le constructeur de l’appareil, avec les données des patients, et d’utiliser ces données pour tenir à jour le système de gestion des données sur les patients ».

« La solution est avantageuse pour l’hôpital, car elle clarifie les processus opérationnels et fournit un système harmonisé pour le transfert de données intégré qui est requis dans les soins infirmiers. En outre, si d’autres appareils biomédicaux sont intégrés à la plateforme à l’avenir, ils seront compatibles avec la plateforme Enovacom », indique Kari Varvikko, directeur de la technologie.

Il enchaîne : « Ce changement améliore l’efficacité du parcours de soins et augmente la sécurité des patients. Les données actuelles sur les patients sont également disponibles à partir de différentes interfaces utilisateur, ce qui facilite notre travail quotidien. Par exemple, le personnel n’a plus besoin d’utiliser seulement l’écran du dispositif biomédical : il peut aussi consulter les données des examens médicaux sur un appareil mobile (smartphone, tablette). »

L'hôpital Nova de Jyväskylä mise sur Enovacom Patient Connect

L’installation de ce nouveau système d’information a poussé les équipes de OneMed à former le personnel de l’hôpital à l’utilisation du système de suivi et de retranscription des données patient.

Près de 2 000 professionnels ont appris à utiliser les moniteurs de surveillance, les ventilateurs, les dispositifs de perfusion et les systèmes informatiques.

Environ 500 personnes du service des urgences utilisent le logiciel chaque jour. Au total, plus d’un millier de dispositifs ont été connectés au dossier patient à l’aide d’Enovacom Patient Connect.

« Pour débuter la formation, OneMed a tenu une séance en ligne, mais la formation réelle des utilisateurs ne pouvait avoir lieu que lorsqu’il y avait un environnement fonctionnel dans l’hôpital. Un changement aussi important dans les processus opérationnels nécessite environ un an d’entrainement avant que tout le monde ait les compétences pour pleinement utiliser le dispositif et pour en tirer tous les avantages », explique Esa Elomaa.

Illustration Hôpital Nova de Jyväskylä réalisation interopérabilité biomédicale.

« Les procédures de soins infirmiers ne nécessitent plus différentes retranscriptions. Le nouveau système permet de lier sans problème les paramètres de mesure des appareils médicaux à l’identifiant du patient. Le bracelet du patient relié à un QR code sur le dispositif biomédical est utilisé pour créer une association avec le patient ».

À tout moment, une infirmière peut établir le lien entre le bracelet du patient et un appareil à l’aide d’un smartphone. Le système d’identification des patients a été harmonisé avec le nouveau logiciel, et tout le personnel utilise les mêmes types d’appareils et d’interfaces utilisateur.

L'hôpital Nova séduit par Enovacom Patient Connect

Réalisation, Dräger hôpital Nova Jyväskylä, interopérabilité biomédicale

La force de la plateforme d’interopérabilité biomédicale d’Enovacom réside dans le fait d’être neutre et agnostique.

Elle ne dépend d’aucun constructeur et est compatible avec de très nombreuses références d’appareils biomédicaux. En effet, à l’Hôpital Nova, les dispositifs médicaux proviennent de plusieurs fabricants différents qui répondent aux besoins de l’hôpital.

Les moniteurs pour les patients, les appareils d’anesthésie, les ventilateurs et les dispositifs de perfusion ont tous des constructeurs différents, mais sont connectés de la même manière à Enovacom Patient Connect.

En outre, le patient ne remarque pas le changement par rapport à l’ancien système de suivi, car tous les patients ont, comme d’habitude, leur propre bracelet et leur propre moniteur patient.

C’est plutôt le personnel infirmier qui voit les bénéfices de la solution. Les soins infirmiers quotidiens sont aussi plus faciles à administrer grâce à l’élimination de différentes étapes de saisie de données et à la facilité, pour le personnel infirmier, de consulter les données des patients à partir de n’importe quel appareil.

« Facile à utiliser, la solution d’Enovacom peut être adoptée immédiatement et sans perte de temps par les infirmières. L’intégration automatique des données dans le dossier du patient assure la tranquillité d’esprit du personnel hospitalier, tout en leur permettant de gagner un temps précieux qui pourra être consacré à leur cœur de métier : le soin. Désormais, les membres du personnel de soins peuvent même observer les données de leurs patients à partir de leurs appareils mobiles, quel que soit le service dans lequel ils se trouvent. »

Simon Chassain, réalisation Jyväskylä hôpital Nova

Quelle suite pour le projet de l'hôpital Nova de Jyväskylä ?

L’hôpital Nova développe la solution de façon holistique dans le cadre d’un contrat de développement et de coopération de dix ans. Ce partenariat vise à faire en sorte que l’hôpital puisse toujours profiter des toutes dernières technologies qui répondent à ses besoins. Les spécialistes du département de technologie médicale de l’hôpital Nova collaborent étroitement avec OneMed, Enovacom et le fabricant Dräger.

« À titre de partenaires de coopération, nous voulons tous créer un système encore meilleur pour les patients et le personnel de l’hôpital. Je pense que dans dix ans, nous aurons fait de nombreuses avancées dans le développement du dispositif », déclare Anne Vartiainen, directrice des ventes à OneMed, au sujet de la coopération.

La prochaine priorité de l’hôpital est l’élargissement de la surveillance des données lorsque les soins sont effectués à domicile. À l’avenir, les données recueillies à partir de la plateforme d’interopérabilité biomédicale d’Enovacom permettront également d’utiliser l’intelligence artificielle pour améliorer la qualité de vie des patients et les résultats des soins.

Par exemple, si une nouvelle inflammation est observée lors du suivi d’un patient à domicile, les soins peuvent commencer rapidement grâce à l’alerte reçue par le soignant présent à l’hôpital. « Avec le temps, je suis certain que nous saurons utiliser différents capteurs et dispositifs de mesure portables dans la technologie hospitalière qui nous donneront toute une gamme de données sur l’état du patient. Peut-être apprendrons-nous aussi à créer des algorithmes à partir des données des examens médicaux pour faciliter les soins des malades ou à obtenir les données d’autosurveillance des patients à partir de leurs dispositifs médicaux », s’interroge Kari Varvikko, directeur de la technologie.

Hôpital Fondation Adolphe de Rothschild : faire gagner du temps aux soignants pendant le COVID-19 avec l’interopérabilité biomédicale

La fondation Adolphe de Rothschild Illustration témoignage Interopérabilité biomédicale Réalisation

Contexte

Établissement de santé privé d’intérêt collectif, l’hôpital fondation Adolphe de Rothschild a fait appel à Enovacom pour répondre aux directives sanitaires et accueillir les patients COVID-19.

  • Passage de 10 à 39 lits de réanimation
  • 28h/patient/semaine gagnés 
  • Aucune contrainte de saisie de données

À quelle problématique deviez-vous répondre pendant la crise de covid-19 ?

Antoine Grimm, Hôpital Fondation Adolphe de Rothschild Réalisation Enovacom Patient Connect Interopérabilité biomédicale

Au début de la crise sanitaire, les directives étaient de transférer les patients atteints du COVID-19. Mais rapidement, l’ARS nous a demandé de nous organiser pour accueillir et soigner ces patients à l'hôpital fondation Adolphe de Rothschild. L'établissement a ainsi été transformé sur 3 unités de soins (Salle de surveillance post-interventionnelle, Unité de soins continus et l’Aile inter spécialité) et nous avons rapidement augmenté notre capacité d’accueil en passant de 10 à 39 lits de réanimation. Réorganisation des services, respect des normes de distanciation, appareils médicaux de type respirateurs, scopes, pompes à nutrition à installer, nous avons dû faire face à une restructuration importante en un temps très court.

Cette structuration s’est faite dans des conditions particulières avec des contraintes très fortes. Pourriez-vous nous en dire plus ?

AG : Toutes les équipes soignantes, biomédicales et techniques de l‘hôpital fondation Adolphe de Rothschild ont été très impliquées avec une forte mobilisation des personnels de santé et une adaptation de l’infrastructure. En quelques jours, l’hôpital s’est réorganisé, voire transformé. Sur l’aspect technique, nous disposions déjà de la solution Enovacom Patient Connect, nous avons donc pu étendre le périmètre en quadruplant le nombre de lits de réanimation, permettant ainsi une remontée des données collectées directement dans le dossier du patient. L’une des problématiques à laquelle nous devions répondre était l’hétérogénéité de notre parc biomédical. Nous disposions de respirateurs de modèles différents (respirateurs SAVINA en USC et respirateurs PRIMUS Draeger en SSPI) et un paramétrage a été nécessaire.

4 heures/jour en une semaine de gagnées pour l'hôpital fondation Adolphe de Rothschild

AG : Pour la réanimation, le gain se situe plus au niveau de la sécurité des données (plus aucune erreur de saisie possible) que d’un gain de temps effectif, le relevé des constantes étant réalisé toutes les heures ou toutes les 4 heures. Mais pour les services de bloc et de réveil, le calcul du gain de temps se base sur un relevé manuel (récupération manuscrite des données puis saisie dans le dossier médical) prenant 2 minutes et effectué toutes les 10 minutes, soit 6 relevés par heure. Cela donne 12 minutes de saisie/heure. Sur 24 heures, cela correspond à environ 4 heures/jour et sur une semaine environ 28 heures de saisie/patient…

Les équipes d’Enovacom ont-elles su vous apporter rapidement le support et le soutien nécessaires ?

Oui ! Je travaille depuis longtemps avec les équipes d’Enovacom dont j’apprécie l’expertise, la compétence et la disponibilité. Je souligne ici tout particulièrement la réactivité et la souplesse dont elles ont su faire preuve dans la période de grave crise sanitaire que nous traversons actuellement.

GHM de Grenoble : l’interopérabilité biomédicale pour connecter les dispositifs médicaux au DPI

Groupe Hospitalier Mutualiste Grenoble Illustration Interopérabilité biomédicale Réalisation

Contexte

Pousses-seringues, moniteurs, respirateurs, cardiotocographes, … Les dispositifs médicaux connectés fournissent une manne d’informations vitales dans les services de santé. Transmises directement dans le dossier du patient (DPI), ces données permettent une meilleure prise en charge et un meilleur pilotage des soins par les équipes médicales.

  • 50+ dispositifs médicaux connectés
  • 30h/semaine de gagnées en temps infirmier
  • Une solution 100 % logicielle

Le Groupe Hospitalier Mutualiste (GHM) de Grenoble est un établissement de santé privé de plus de 430 lits. Après le changement de son dossier paient informatique (DPI), la structure engage un projet d’interopérabilité biomédicale autour de ses 112 appareils biomédicaux. L’objectif : utilisez Enovacom Patient Connect pour remonter les données de ces dispositifs médicaux de manière automatique dans le DPI. 

« L’annonce de l’arrêt du développement de notre ancien DPI a amorcé un processus de réflexion sur le choix d’un nouvel éditeur, mais également des fonctionnalités possibles au niveau du logiciel métier », souligne Grégory Morin, chef de projet informatique. « Notre choix s’est, en partie, porté vers l’éditeur Web100T, car fort de son partenariat avec Enovacom, il disposait d’un connecteur permettant de relier leur logiciel aux appareils biomédicaux pour collecter automatiquement les paramètres vitaux de patients ».

Groupe Hospitalier Mutualiste Grenoble Illustration Interopérabilité biomédicale Réalisation

Le GHM de Grenoble mise sur l'interopérabilité biomédicale

Afin d’avoir une offre complète dédiée à la connexion des appareils biomédicaux, le Groupe Hospitalier Mutualiste de Grenoble choisit Enovacom et sa solution Enovacom Patient Connect. « Cette solution de connexion d’appareils biomédicaux présentait l’avantage d’être 100 % logicielle, c’est-à-dire de s’affranchir d’ajout de matériel technique ou de câblage. De plus, les librairies étaient très nombreuses et cela répondait à la problématique de notre parc biomédical très hétérogène », ajoute Grégory Morin.

« Les équipes d’Enovacom se sont montrées réactives pendant les phases de test et d’interfaçages. Ils ont trouvé les bonnes solutions et ont réussi la mise en production en toute transparence et sans impact sur les équipes de soins », souligne Pierre Desvignes, ingénieur biomédical en charge du projet. Parfaitement préparé en amont, le fonctionnement de la solution a été immédiat.

« La prise en main est intuitive et quelques clics suffisent pour connecter un appareil. La simplicité de connexion de l’appareil biomédical était un atout du produit. Sans oublier le gain de temps pour les équipes. Les prévisions oscillent entre 24 et 31 heures de « gain infirmier » par semaine. »
Grégory Morin - Chef de projet informatique GHM Grenoble Interopérabilité biomédicale
Grégory Morin
Chef de projet informatique GHM Grenoble
Illustration Enovacom Patient Connect - interopérabilité biomédicale Enovacom

Aujourd’hui, quasiment tous les moniteurs sont connectés, il n’y avait pas de contrainte de câblage.

« Un de nos axes de réflexion est la connexion des appareils mobiles. Parmi les pistes à l’étude : l’installation de Dongle wifi sur chaque appareil mobile pour s’affranchir des câbles », souligne Pierre Desvignes. 

L’équipe biomédicale ne souhaite rien laisser au hasard et anticipe les problèmes éventuels. 

« Une de nos craintes est la détection de panne. Le jour où les données ne remontent plus, nous devons être en mesure de réaliser un diagnostic rapide de la panne. »

Les équipes du GHM Grenoble plus proches de leurs patients

Côté utilisateur, tout changement génère des craintes, mais les équipes soignantes ont été accompagnées, notamment via un tutoriel. « La prise en main est intuitive et quelques clics suffisent pour connecter un appareil. Nous ne souhaitions pas que les équipes soignantes aient à supporter une charge supplémentaire ou effectuent des manipulations chronophages. La simplicité de connexion de l’appareil biomédical était un atout du produit », souligne Grégory Morin. Sans oublier le gain de temps pour les équipes. Les prévisions oscillent entre 24 et 31 heures de « gain infirmier » par semaine, principalement sur des tâches à faible valeur ajoutée, de type recopiage.

Christine Dyck, cadre de soins du service USC et USIC précise : « Nous verrons si ces prévisions se vérifient, mais le gain de temps est indéniable ! Les remontées au fil de l’eau évitent les remontées manuscrites. Elles offrent également une meilleure traçabilité et une grande fiabilité des données collectées. Il n’y a plus d’erreur possible. L’outil nécessite toutefois de réaliser une petite gymnastique intellectuelle : penser à associer/dissocier l’appareil biomédical en cas de changement de chambre ou de service du patient ».

Le temps de remontées des données est paramétrable, de quelques secondes dans les services des soins intensifs à un ¼ heure dans les salles de réveil. Le GHM de Grenoble a fait le choix de conserver toutes les données collectées dans le DPI, et ce, pendant la durée légale de conservation. 

Lors des transmissions, les équipes soignantes accèdent au Dossier Patient et visualisent rapidement toutes les informations collectées ainsi que l’historique. « Ces informations essentielles issues des différents appareils biomédicaux connectées permettent une analyse plus fine », souligne la cadre de santé. Les facteurs de réussite : des équipes soudées et mobilisées, une relation de confiance avec l’éditeur et un bon produit », conclut Pierre Desvignes.

Illustration GHM Grenoble Interopérabilité biomédicale - Réalisation